Comment bien préparer son trek ?

Comment bien préparer son trek ?
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Sommaire

Le trek est une manière simple de parcourir le monde. C’est une activité de randonnée pédestre de plus en plus populaire qui consiste à marcher sur de longues distances à travers des sentiers naturels ou des chemins de montagne, souvent sur plusieurs jours ou semaines. En plus, c’est une activité complétement éco responsable ! En effet, il vous suffira simplement de vous munir de vos deux jambes, d’une bonne paire de chaussures, d’un sac à dos et de votre bonne humeur.

Cependant, partir en trek peut être une expérience éprouvante et nécessite une préparation minutieuse pour garantir une aventure réussie, l’objectif principal étant de s’évader, de profiter du paysage et de la nature tout autour. C’est pour cela que nous avons décidé de vous donner les clés pour préparer son trek et que ce soit un succès.

Dois-je être un sportif de haut niveau pour réaliser un Trek ?

Dans les faits, non ce n’est pas nécessaire, il y a des treks pour tous les niveaux. La plupart sont d’ailleurs relativement simples et n’exigent pas des compétences physiques hors normes. Autre point positif, c’est vous qui gérez votre temps et la distance que vous voulez parcourir. Cette activité est très libre : si vous voulez marcher 2 kilomètres ou 80, cela ne dépend que de votre choix. Le but est de prendre du plaisir, pas de performer.

Avant de partir

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Photo de Dreamypixel

Choisir son sentier

Comme mentionné précédemment, les niveaux de difficultés varient. Il existe 5 niveaux, 5 étant le plus difficile. Renseignez vous au préalable sur le sentier que vous voulez explorer et sa difficulté. Evaluez votre niveau de condition physique, si vous le faites seul, ou celui de votre groupe si vous le faites à plusieurs. Écoutez votre corps et surtout pensez à ce dont vous avez envie !

Les applications de cartographie

Pour identifier votre parcours et ne pas vous perdre, pouvez vous aider d’applications telles que Visiorando ou AllTrails. Elles sont disponibles sur iOS, Android et en ligne depuis n’importe quel navigateur.

Choisir la période idéale

La période idéale pour partir en trek dépend de la destination choisie et des conditions météorologiques. Il est donc important de se renseigner sur la meilleure période pour partir en fonction de votre destination et de vos envies.

Réserver

Certaines personnes sont spécialisées dans les activités de trekkings. Vous pouvez évidemment les contacter pour avoir plus d’informations ou pour tout besoin annexe, comme engager un porteur. Des packs existent dans lesquels il est possible de payer à l’avance pour avoir l’accès à des logements, de la nourriture, de l’eau et autres. Si vous avez besoin d’aide pour organiser votre prochain trek, contactez nous, nous nous ferons un plaisir de vous aider ! Ce n’est pas une obligation, vous pouvez bien sûr le faire sans y avoir recours et parfois même dormir à la belle étoile en ayant prévu le nécessaire au préalable, bien sûr.

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Photo de Vikaskhare1

Formalités administratives

Renseignez-vous sur les formalités et les éléments à avoir avant de commencer. Certains sentiers demandent un permis de trek pour y accéder. Bien sûr, si le Trek visé est hors de votre pays de résidence, regardez au préalable les formalités pour voyager au sein du pays en question.

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Photo de jackmac34

Forme physique et santé

Bien que cet exercice ne soit pas forcément le plus éprouvant, il est important d’être en bonne santé. Testez votre endurance et votre résistance physique avant de partir. Il est conseillé de passer voir votre médecin pour savoir si tout est en ordre et vous assurer que vous n’ayez pas de problème de santé empêchant ce genre d’activité. Prévoyez toujours une trousse de premiers secours au cas où.

Si vous sentez que vous n’avez pas encore les capacités pour réaliser le parcours en entier, entrainez-vous ou découpez le en étapes. Pour l’entrainement, pas besoin d’aller loin : marchez sur des distances de plus en plus longues et de plus en plus raides. Si le cardio vous manque, la course à pied sera votre meilleur ami pour améliorer cela. Surtout, trouvez votre rythme et la façon de marcher qui vous correspond.

Équipement

Selon le parcours, le matériel que vous devrez emporter dans votre sac variera. Pour vous aider, voici quelques questions à vous poser :

  • Est-ce que vous voyagez seul ?
  • Aurez-vous un porteur ?
  • Il y a des logements à disposition le long de votre parcours ?
  • Pourrez-vous vous ravitailler en eau ? En nourriture ?

Il est important de répondre à ses questions pour faire en sorte que votre sac soit le plus léger possible et qu’il vous encombre à minima. Dans l’idéal, le poids maximal d’un sac à dos devrait être équivalent à 20% du poids du porteur. Par exemple, une femme pesant 55 kg devrait porter un sac de maximum 11 kg. De même un homme 80 kg peut porter un sac pesant jusqu’à 16 kg sans dépasser la limite recommandée.

Dormir

Si des hébergements ou des refuges se trouvent sur votre chemin, il ne sera évidemment pas nécessaire de se munir d’une tente. Sinon, choisissez-la avec attention. Vos principaux ennemis, la nuit, seront : La température, le vent et le terrain. Munissez-vous d’une tente légère, facile à monter et à plier, qui tient chaud et qui protège au maximum du vent.

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Photo de Pexels

Approvisionnement

Impossible de réaliser un trek sans avoir de quoi se nourrir et s’hydrater. Repérez les points d’eau les plus proches de votre parcours et écoutez votre corps. S’il n’y a ni point d’eau, ni de nourriture près de vous, il va falloir prévoir à l’avance. Privilégiez l’eau à la nourriture, on ne vous apprend rien, elle est vitale. Pour se nourrir, il existe des plats tout préparés qui contiennent tous les éléments nécessaires pour optimiser votre parcours. Privilégiez les plats énergétiques légers et rapides à faire. Au risque de vous alourdir, vous pouvez vous munir d’un réchaud pour être sûr de manger chaud ou faire bouillir de l’eau.

Une fois en piste

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Photo de Pexels

La météo

En montagne

La météo va changer en fonction de la localisation de votre circuit. Adaptez vous aux températures environnantes et prévoyez de quoi y pallier. Si le trek s’effectue en haute montagne, pensez à vous couvrir avec des vêtements et des sacs de couchages chauds. L’air peut être sec au point d’entrainer des gerçures ou de vous rendre malade. Pensez à vérifier les conditions météorologiques en avance puis régulièrement au cours de votre parcours. Prenez aussi un baume à lèvre. Pensez à avoir des vêtements étanches pour contrer une éventuelle pluie. Rien de pire que de marcher avec des chaussettes mouillées !

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Photo de Noel_Bauza

Chaud et humide

Bien qu’on soit heureux d’avoir du soleil, celui-ci peut être traître. Une insolation ou un coup de soleil est vite arrivé. Prévoyez donc de la crème solaire, un couvre-chef et surtout des vêtements légers qui sèchent vite car vous allez certainement transpirer et ce ne sera pas agréable.

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Photo de Pexels

L’altitude

Ce n’est pas nouveau, plus on s’approche du ciel, plus la pression atmosphérique diminue. À des altitudes élevées telles que 5000 mètres ou plus , il y a une quantité réduite de molécules d’oxygène présentes dans l’air, ce qui signifie que l’organisme humain dispose de moins d’oxygène pour fonctionner normalement. En fait, la quantité d’oxygène disponible à une altitude de 5000 mètres est équivalente à la moitié de celle disponible au niveau de la mer. Le mécanisme humain qui en résulte est l’hyperventilation et l’augmentation des globules rouges.

Alors, si vous grimpez haut, ne montez pas trop vite. Laissez le temps à votre corps de s’acclimater à ce nouvel environnement. Pour chaque 1000 mètres effectués, prenez une longue pause ou passez une nuit pour permettre à votre organisme de s’acclimater.

Si un randonneur gravit rapidement une montagne, il peut développer le mal aigu des montagnes (MAM), qui peut entraîner deux conséquences vitales : l’œdème pulmonaire et l’œdème cérébral de haute altitude. Les symptômes du MAM varient en gravité et sont évalués selon un système de points :

  • Maux de tête, manque d’appétit, nausées, insomnie et vertiges : 1 point
  • Maux de tête avec prise de 1g d’aspirine ou de paracétamol et vomissements : 2 points
  • Essoufflement au repos, fatigue anormale ou disproportionnée, diminution des urines : 3 points

En fonction du score, le randonneur doit suivre des actions particulières :

  • 1 à 3 points : Prenez 1g d’aspirine ou de paracétamol. Si les symptômes disparaissent, vous pouvez continuer à monter.
  • 4 à 6 points : Prenez également 1g d’aspirine ou de paracétamol avec 24h de repos à la même altitude. Vous pouvez prendre jusqu’à 3g d’aspirine ou de paracétamol. Si les symptômes persistent, il est recommandé de redescendre.
  • Plus de 6 points : Il est impératif de descendre immédiatement pour éviter l’œdème pulmonaire ou cérébral.
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Photo de Simon

Vous avez maintenant toutes les clés pour vous aventurer dans l’inconnu en préparant votre expédition à l’avance. N’oubliez pas, le but est de profiter, pas de vous épuiser à la tâche. Prenez votre temps, observez, écoutez et utilisez tous vos sens pour prendre un maximum de plaisir. Nous vous conseillons vivement de tenter l’expérience même si ce n’est qu’une fois ! Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous contacter via notre site, Instagram ou Facebook !

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